Saturday, November 22, 2014

Sommes-nous condamnés à vivre comme des malpropres?

Je suis rentré en haiti après deux ans d'absence. Mon itiniraire de retour m'a conduit en république voisine où j'ai pu constater une grande resemblance entre les deux nations. A Mon arrivée en haiti, j'ai été frappé d'une dure realité que le temps avait fini par dissiper dans mon esprit; nos coins de rues restent et demeurent des musées où s'exposent des tas d'immondices. Ces tableaux inévitables presentent des spectacles visuelles et odorantes qui, malgré leur normalisation, n'ont plus leur place dans une quelconque cité qui pretend appartenir à la civilisation.

Je ne serais pas etonné que beaucoup en lisant ses premières lignes soit pressés de passer à l'article suivante car ce qui est étalé ici n'a plus rien d'étonnant. Mais ne serions-nous pas en train de basculer vers la décandence de notre chère nation si nous ne nous inventons pas le courage de nous étonner face à la dégradation de notre societe?
J'ose m'étonner car le plus illétré des haitiens ne pourrait se convaincre que de tels spectacles nauseabonds ont leur raison d'être. L'homme éduqué en moi ne peut s'empecher de se demander s'il existe une politique de gestion de déchets dans notre pays. Peut-être, mais la réalite demeurent que si telle politique éxiste, on ne peut que constater son échec irréfutable. Mais au delà de cette logique qui anime ma condamnation de ce phénomène, je veux prendre en compte une donne sociologique qui ne devrait pas nous échaper. En haiti, la rue est considerée comme le salon du peuple, un espace de liberté où presque tout est permis car l'autorité de l'etat y est quasi absente.

Prenant en compte cette donne et constatant la grande faiblesse de l'état, il n'est plus aussi inconcevable que cet état d'insalubrité perdure dans nos espaces publiques. Mais qu'en est il de nos espaces privés?

Je ne peux m'empecher de constater que dans les villes commes dans les campagnes il est permis de defigurer, en toute impunité, les facades des maisons soit avec des photos de candidats ou des écrits de toutes sortes. Comment justifier que jamais pendant les périodes d'éléctions, il ne soit interdit de poser à même les murs des photos dont la colle laisse un residu coriace? Comment expliquer au contraire, lors des dernieres presidentielles, il ait été interdit de retirer les photos des candidats sous peine d'emprisonnement mais que  rien n'ait été fait pour protéger la propriété privee? Est-il censé que Le proprietaire haitien soit condanmeé à soufrir le vandalisme de sa propriété, et à acheter de la peinture apres chaque periode éléctorale?

Bien sûr l'arreté interdisant l'enlèvement des photos etait purement politique car il essayait de parer a l'impopularité flagrante dont jouissait les jouisseurs du parti Inite. Et si les politiques ont le courage de défendre si bien leurs intérêts par des tours de mains, serait-il si difficile de faire de même pour protéger celles de la population qui paie ses taxes?
Loin d'être un critique gratuit comme l'en sont illustrement nos politiciens, je propose l'interdiction de coller où d'ecrire sur les murs. Les aficheurs pourraient par exemple clouer des photos qui seraient posées sur du carton. Une telle approche pourrait faire l'affaire des politiques et des citoyens qu'ils sont censés servir. Nous ne sommes pas obligés d'être condamné à vivre la saleté même sur nos propres propriétés.
Les sieurs du gouvernement, vous qui pretendez être porteur de changement, prouver le en promouvant le respect de la propriéte privée.

1 comment:

  1. Se pa Leta se le PEUPLE nan potoprens moun mache, mange, domi nan fatras. Okay m songe en fas lopital ou lopital general men gwose pil fatras ke yap boule epi gen malad kouche sou do. Le medicaman expire andan lopital la yo boule yo sa pa gade yo si se pwodui toxik nan savan ak bo lanme se la yo jete fatra donk se ta dire nou renmen fatras se pa Leta se le Peuple

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