" En 1697, par le traite de Ryswick, toute la partie occidentale de st-Domingue fut cédée a la France par la cour de Madrid [....] Pour hâter la prospérité de la colonie, la France abandonna pour 30 ans, a une compagnie dite de st Louis ou de l’île a Vaches (1698) la presqu’île qui forme aujourd'hui le département du sud d'Haiti. Cette compagnie, de son cote, s'engageait a la faire défricher peupler, et a y envoyer dans l'espace de 5 ans, 1500 blancs et 2500 noirs.. Chaque colon devait avoir une portion de terre a cultiver. Des 1665, la compagnie des indes occidentales, formée par un édit de Louis XIV de 1664, avait considérablement aidé au développement de de St Domingue. Enfin en 1701 a l’avènement du duc d'Anjou a la couronne d'Espagne, une nouvelle ère de prospérité s'ouvrit pour St Domingue.
Source: Thomas Madiou, Histoire d'Haiti, Tome I, Editions Deschamps.
This is an opinion blog about Haitian politics, economics, history and progress. You will find articles written by my friends and I and short notes about specific times in Haitian history.
Thursday, February 28, 2013
Pro ou Anti-Martelly
J’ai écrit, il y
a environ une semaine, un article sur le rendez vous raté du président Martelly
avec l’histoire. J’ai reçu dès lors une vingtaine de questions et de
suggestions sur mon mail et ma messagerie facebook que je désire adresser publiquement
sur mon blog.
Avant tout, je veux prendre le temps de remercier tous ceux qui m’ont
fait part de leurs idées et interrogations. Une question intéressante qui m’a été
posée est si je suis passé à l’opposition ; et je peux rapprocher cette interrogation
à ceux qui consistent à me demander pourquoi j’ai changé de position. S’il y a
quelque chose que je ne peux denier a travers ces questions, c’est la
perception que je suis passé du coté des « anti-Martelly. Laissez moi clamer que je n’ai jamais été un pro-Martelly ; j’ai bien
entendu travaillé pour le gouvernement et je le referais d’ailleurs car je
pense que Martelly veut du bien à ce pays.Mais c’est pour mon pays que j’ai travaillé et non pas pour un président ou un premier ministre.
Si je prends la liberté de critiquer
le gouvernement, cela ne sous entend pas que je suis pour autant « anti »
non plus ; Je pense qu’aucun être intelligent ne saurait être d’accord
avec toutes les actions d’un groupe au pouvoir. Un gouvernement prendra toujours
des bonnes décisions et des mauvaises et le gouvernement de Martelly n’en est
pas exempt. De plus, la définition de bonne ou mauvaise décision variera d’une
personne a une autre mais ceci est mon blog et non une évangile a laquelle tous
sont obligés d’acquiescer.
Une autre préoccupation
de mes lecteurs est que mon article était trop long. J’en suis conscient mais
je pense qu’il est difficile d’écrire des articles bien développés en très peu
de mots. Je suis toutefois décidé a essayer d’écrire des articles ne dépassant
pas les 500 mots et jugerai dans un mois de leur qualité.
Pour être clair : « je ne suis ni pro ni anti-Martelly ou Lamothe » et je vais écrire des articles ne dépassant pas les
500 mots en commençant par celui-ci.
Friday, February 22, 2013
Haiti parmi les 25 Pays les plus misérables de la planete
Selon le Business Insider, Haiti figure a la 19eme position des pays les plus misérables pour cause, 80 pour cent de la population vie en dessous du seuil de pauvreté, 54 pour cent vivent dans une pauvreté abjecte, le tremblement de terre de 2012 et la corruption rampante qui sévit dans le pays.
Vous pouvez toujours accéder a ce document qui cite aussi d'autres pays a travers le lien suivant:
http://www.businessinsider.com/most-miserable-countries-in-the-world-2013-2?op=1
Vous pouvez toujours accéder a ce document qui cite aussi d'autres pays a travers le lien suivant:
http://www.businessinsider.com/most-miserable-countries-in-the-world-2013-2?op=1
Thursday, February 21, 2013
Le Président Martelly rate un rendez vous important avec l’histoire..
J’écris ces mots avec une pointe de tristesse ayant appris
cet après midi que, sous le leadership du président Haïtien Michel Martelly, la
CARICOM a adopté le français comme sa seconde langue officielle. Pendant ces
derniers mois, j’ai regardé les attaques contre le gouvernement
Martelly/Lamothe pleuvoir, très souvent a tort, de tous les cotes ; les
programmes sociaux Ede Pep, l’éducation gratuite, les voyages a l’étranger, le
carnaval, les attitudes du gouvernement par rapport a la presse, tout est prétexte,
ou raison, a critique. Une chose est claire, en tant qu’Haïtiens, nous ne
pouvons pas toujours nous mettre d’accord sur tout et les façons de faire d’un
gouvernement peuvent susciter des réactions allant de la plus grande
approbation à des condamnations extrêmes.
Toutefois, il y a certains principes
sur lesquels tous les Haïtiens devraient être d’accord ; l’un d’entre eux
demeure que le premier devoir de tout gouvernement Haïtien est de promouvoir par-dessus
tous les intérêts de la nation haïtienne. Ainsi je me demande en quoi
promouvoir le français comme seconde langue de la CARICOM promeut les intérêts
de ce peuple que le gouvernement Martelly/Lamothe affirme porter dans ses préoccupations.
Il est important de mentionner que la langue maternelle de la quasi totalité
des Haïtiens reste et demeure le créole et que le français, langue officielle,
s’apprend a l’école comme toute langue étrangère et n’est pas maîtrisé par plus
de 4/5 de la population. Encore une fois, qu’est’ ce que notre président essaie
d’accomplir ?
Promouvoir le Français
en Haïti, un anachronisme.
La présence de la langue française en Haïti est avant tout un accident
de l’histoire. Nous avons obtenue notre indépendance de la France donc nous avons
garde les vestiges linguistiques de notre colonisation ; nos élites ont
garde cette langue car elle ouvrait tout un monde a nous, c’est compréhensible.
Mais le français a-t-il encore sa place dans notre histoire ? Bien sûr, la
langue de Voltaire est d’une grande richesse et nous donne accès a des
ressources que le créole n’a pas.
Mais l’anglais et l’espagnol aussi nous
donnerons aussi accès à d’autres ressources ; de plus le progrès économique
de notre nation dépend probablement bien plus de ces deux langues que du français.
Et c’est la que se trouve le problème ; le président Martelly oublie qu’une
langue est aussi un outil économique. Nos deux partenaires commerciaux les plus
importants sont les États-Unis et la République Domicaine et qu’Haïti se trouve en Amérique, latine.
Promouvoir ces deux langues ouvriraient a notre pays des marchés de plus d’un
milliard d’habitants (Amérique latine et Etats-Unis) alors permettez moi d’affirmer
que le français, dans le contexte actuel semble appartenir au passe.
De retour au
24eme sommet de la CARICOM.
Le même argument économique pour la promotion de l’anglais
et de l’espagnol en Haïti est aussi valable pour le créole. Avoir le créole
comme seconde langue de la CARICOM aurait propulsé notre langue sur un plateau régional
et international ; les autres pays de la CARICOM seraient eux aussi oblige
d’apprendre notre langue car en plus d’être parlé par deux tiers des habitants
de la CARICOM (10 des 15 millions des habitants des états membres parlent le créole ;
Haïti, Sainte-Lucie et la Dominique), elle aurait été institutionnalisé, acquérant
ainsi un statut incontournable dans les caraïbes.
La CARICOM c’est aussi un
marche commun, avec le libre mouvement des biens et des services, la libre
circulation de la main d’œuvre, l’harmonisation des lois, des politiques d’échanges
communs, la libre circulation des individus ; imaginez, tout ceci, en créole
aussi. Ce sont des opportunités immenses qui auraient été a la porté de tous
les haïtiens; pas seulement d'une petite élite. Avec le créole comme langue si
importante, les autres nations de la caraïbes devraient apprendre
notre langue, lire nos bouquins, regarder nos films etc etc.
Les Grands
hommes font l’histoire.
Certains qui liront mes paragraphes précédents diront sans
doute que je me suis enfermé dans un idéal chimérique ; et pour cause, le créole
n’est pas prêt pour les grands projets que je lui propose étant trop pauvre et
trop limité. J’avoue que le créole, ayant été rejeté pendant plus de 200 ans
dans l’ombre du Français, n’a pas atteint son potentiel. Mais je me demande
aussi si en 1803, Haïti était prêt pour son indépendance, si sous le président
Simon Haïti avait toutes les infrastructures pour accueillir l’électricité, si
en 1991 Haïti était prêt pour la démocratie ???? Dans le temps on aurait
pu répondre non a toutes ces questions mais la vérité est que nous avons tenté
ces expériences parce qu’elles étaient nécessaires. Bien sûr le chemin n’a pas été
facile mais nous sommes tenus.
Et si nous avions tenté cette expérience de la
CARICOM avec le créole, ce sont des universitaires que nous aurions mis au
travail, des experts en langue pour qu’ils puissent mettre le créole « a
jour ». Cet élan aurait sans doute prouvé à nous même et au monde que nous
pouvons porter un projet avec nos têtes comme nous l’avons fait avec nos bras
pour ce bois supplanté d’un drapeau. Malheureusement,
notre président a choisi de condamner
notre pays a continuer a subir l’histoire au lieu de l’écrire. Aurons nous
un jour droit à une explication sur les raisons ayant poussé cette décision de
propulser le français sur la scène des caraïbes ? J’en doute et on s’en
fout presque d’ailleurs car nous allons bientôt faire un autre carnaval des
fleurs, et c’est ce qui compte……
Alain Menelas
Monday, February 18, 2013
La Pause Histoire ( le tremblement de terre de 1770)
Le 2 juin 1770, jour de la pentecôte, un puissant tremblement de terre secoua Port-au-Prince et plusieurs régions du département de l'Ouest. Les secousses commencèrent vers 7 heures du soir et dureront toute la nuit. Environ 200 personnes trouveront la mort pendant ces secousses. Les habitants des bourgs environnants envoyèrent des vivres a Port-au-Prince. Apres les premières secousses, la Grande Rivière qui traverse la plaine du Cul de Sac vit le niveau de ses eaux baisser considérablement. La rivière demeura a sec pendant seize heures puis vit ses eaux remonter rapidement et déborder avec une grande violence. Pendant les quinze jours suivant, les habitants du département de l'ouest ressentirent des dizaines de secousses par jour. Les Habitants de Port-au-Prince vivront pendant les mois qui suivent sous des tentes et dans très peu de temps, la ville fut reconstruite avec des maisons en bois. Les séquelles physiques du tremblement de terre disparurent complètement de la ville.
Source: Thomas Madiou, Histoire d'Haiti, Tome 1
Sunday, February 17, 2013
The electoral impasse in Haiti. (How to cheat by the rules 101).
If there is one aspect of Haitian politics that I have not really
followed recently, it is the creation of the new permanent electoral council. I
haven’t followed it because I understood from the beginning where it was
heading. In Haiti, before each election, a provisory electoral council is put
in place through a consensus of the different branches of government. Its
mission consists in organizing fair election and its members usually come from
different sectors of national life.
The permanent electoral council's mission
and members are quite the same, except that members don't get rotated with each
new government; their mandate is to last at least 10 years. And this is why,
today, it is so difficult to find a consensus between the executive branch
(under Martelly's control) and the legislative branch (an offspring of Inite
and some other political parties). People tend to see elections in Haiti as a
"selection"; however, it is not quite one. During the Duvalier times
maybe it was but after 1986, elections have become a contest of cheaters;
candidates look for clever ways to put ballots in the electoral boxes.
To help you understand this, I want you to
think about a soccer game were both teams are trying to cheat their way into
winning; if the referee is impartial, the most obvious cheats will be discarded
but there are still chances that the less obvious ones will go unseen. Now,
imagine that one of the teams get to choose a referee; well that team will
chose a person that is closer to its own interest so that their blatant cheats
can go unsanctioned while those of their opponents will. And that's exactly
what's happening today when it comes to the appointment of the permanent
electoral council; this council is the referee and this one can get to
officiate for 10 years. Therefore, both, party in power and opposition claim to
be fighting for an impartial council but in reality both are looking to have
the referee on their side for the next 10 years. Both sides know they are going
to cheat anyways but if the rule enforcer is your side, you can always
cheat.... by the rules
Saturday, February 16, 2013
http://www.economist.com/blogs/americasview/2013/02/music-and-politics-haiti
Music and politics in Haiti
A sanitised Carnival
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