Thursday, February 28, 2013

La Pause Histoire ( une nouvelle ère de prospérité)

" En 1697, par le traite de Ryswick, toute la partie occidentale de st-Domingue  fut cédée a la France par la cour de Madrid [....] Pour hâter la prospérité de la colonie, la France abandonna pour 30 ans, a une compagnie dite de st Louis ou de l’île a Vaches (1698) la presqu’île qui forme aujourd'hui le département du sud d'Haiti. Cette compagnie, de son cote, s'engageait a la faire défricher  peupler, et a y envoyer dans l'espace de 5 ans, 1500 blancs et 2500 noirs.. Chaque colon devait avoir une portion de terre a cultiver. Des 1665, la compagnie des indes occidentales, formée par un édit de Louis XIV de 1664, avait considérablement aidé au développement de de St Domingue. Enfin en 1701 a l’avènement du duc d'Anjou a la couronne d'Espagne, une nouvelle ère de prospérité s'ouvrit pour St Domingue.


Source: Thomas Madiou, Histoire d'Haiti, Tome I, Editions Deschamps.

Pro ou Anti-Martelly




J’ai écrit, il y a environ une semaine, un article sur le rendez vous raté du président Martelly avec l’histoire. J’ai reçu dès lors une vingtaine de questions et de suggestions sur mon mail et ma messagerie facebook que je désire adresser publiquement sur mon blog.

 Avant tout, je veux prendre le temps de remercier tous ceux qui m’ont fait part de leurs idées et interrogations. Une question intéressante qui m’a été posée est si je suis passé à l’opposition ; et je peux rapprocher cette interrogation à ceux qui consistent à me demander pourquoi j’ai changé de position. S’il y a quelque chose que je ne peux denier a travers ces questions, c’est la perception que je suis passé du coté des « anti-Martelly. Laissez moi clamer que je n’ai jamais été un pro-Martelly ; j’ai bien entendu travaillé pour le gouvernement et je le referais d’ailleurs car je pense que Martelly veut du bien à ce pays.Mais c’est pour mon pays que j’ai travaillé et non pas pour un président ou un premier ministre.

 Si je prends la liberté de critiquer le gouvernement, cela ne sous entend pas que je suis pour autant « anti » non plus ; Je pense qu’aucun être intelligent ne saurait être d’accord avec toutes les actions d’un groupe au pouvoir. Un gouvernement prendra toujours des bonnes décisions et des mauvaises et le gouvernement de Martelly n’en est pas exempt. De plus, la définition de bonne ou mauvaise décision variera d’une personne a une autre mais ceci est mon blog et non une évangile a laquelle tous sont obligés d’acquiescer.

Une autre préoccupation de mes lecteurs est que mon article était trop long. J’en suis conscient mais je pense qu’il est difficile d’écrire des articles bien développés en très peu de mots. Je suis toutefois décidé a essayer d’écrire des articles ne dépassant pas les 500 mots et jugerai dans un mois de leur qualité.

 Pour être clair : «  je ne suis ni pro ni anti-Martelly ou Lamothe » et je vais écrire des articles ne dépassant pas les 500 mots en commençant par celui-ci.

Friday, February 22, 2013

Haiti parmi les 25 Pays les plus misérables de la planete

Selon le Business Insider, Haiti figure a la 19eme position des pays les plus misérables  pour cause, 80 pour cent de la population vie en dessous du seuil de pauvreté, 54 pour cent vivent dans une pauvreté abjecte, le tremblement de terre de 2012 et la corruption rampante qui sévit dans le pays.

Vous pouvez toujours accéder a ce document qui cite aussi d'autres pays a travers le lien suivant:
http://www.businessinsider.com/most-miserable-countries-in-the-world-2013-2?op=1

Thursday, February 21, 2013

Le Président Martelly rate un rendez vous important avec l’histoire..


J’écris ces mots avec une pointe de tristesse ayant appris cet après midi que, sous le leadership du président Haïtien Michel Martelly, la CARICOM a adopté le français comme sa seconde langue officielle. Pendant ces derniers mois, j’ai regardé les attaques contre le gouvernement Martelly/Lamothe pleuvoir, très souvent a tort, de tous les cotes ; les programmes sociaux Ede Pep, l’éducation gratuite, les voyages a l’étranger, le carnaval, les attitudes du gouvernement par rapport a la presse, tout est prétexte, ou raison, a critique. Une chose est claire, en tant qu’Haïtiens, nous ne pouvons pas toujours nous mettre d’accord sur tout et les façons de faire d’un gouvernement peuvent susciter des réactions allant de la plus grande approbation à des condamnations extrêmes. 

Toutefois, il y a certains principes sur lesquels tous les Haïtiens devraient être d’accord ; l’un d’entre eux demeure que le premier devoir de tout gouvernement Haïtien est de promouvoir par-dessus tous les intérêts de la nation haïtienne. Ainsi je me demande en quoi promouvoir le français comme seconde langue de la CARICOM promeut les intérêts de ce peuple que le gouvernement Martelly/Lamothe affirme porter dans ses préoccupations. Il est important de mentionner que la langue maternelle de la quasi totalité des Haïtiens reste et demeure le créole et que le français, langue officielle, s’apprend a l’école comme toute langue étrangère et n’est pas maîtrisé par plus de 4/5 de la population. Encore une fois, qu’est’ ce que notre président essaie d’accomplir ?

Promouvoir le Français en Haïti, un anachronisme.

La présence de la langue  française en Haïti est avant tout un accident de l’histoire. Nous avons obtenue notre indépendance de la France donc nous avons garde les vestiges linguistiques de notre colonisation ; nos élites ont garde cette langue car elle ouvrait tout un monde a nous, c’est compréhensible. Mais le français a-t-il encore sa place dans notre histoire ? Bien sûr, la langue de Voltaire est d’une grande richesse et nous donne accès a des ressources que le créole n’a pas. 

Mais l’anglais et l’espagnol aussi nous donnerons aussi accès à d’autres ressources ; de plus le progrès économique de notre nation dépend probablement bien plus de ces deux langues que du français. Et c’est la que se trouve le problème ; le président Martelly oublie qu’une langue est aussi un outil économique. Nos deux partenaires commerciaux les plus importants sont les États-Unis et la République Domicaine et  qu’Haïti se trouve en Amérique, latine. Promouvoir ces deux langues ouvriraient a notre pays des marchés de plus d’un milliard d’habitants (Amérique latine et Etats-Unis) alors permettez moi d’affirmer que le français, dans le contexte actuel semble appartenir au passe.

De retour au 24eme sommet de la CARICOM.

Le même argument économique pour la promotion de l’anglais et de l’espagnol en Haïti est aussi valable pour le créole. Avoir le créole comme seconde langue de la CARICOM aurait propulsé notre langue sur un plateau régional et international ; les autres pays de la CARICOM seraient eux aussi oblige d’apprendre notre langue car en plus d’être parlé par deux tiers des habitants de la CARICOM (10 des 15 millions des habitants des états membres parlent le créole ; Haïti, Sainte-Lucie et la Dominique), elle aurait été institutionnalisé, acquérant ainsi un statut incontournable dans les caraïbes. 

La CARICOM c’est aussi un marche commun, avec le libre mouvement des biens et des services, la libre circulation de la main d’œuvre, l’harmonisation des lois, des politiques d’échanges communs, la libre circulation des individus ; imaginez, tout ceci, en créole aussi. Ce sont des opportunités immenses qui auraient été a la porté de tous les haïtiens; pas seulement d'une petite élite. Avec le créole comme langue si importante, les autres nations de la caraïbes devraient apprendre notre langue, lire nos bouquins, regarder nos films etc etc.

Les Grands hommes font l’histoire.

Certains qui liront mes paragraphes précédents diront sans doute que je me suis enfermé dans un idéal chimérique ; et pour cause, le créole n’est pas prêt pour les grands projets que je lui propose étant trop pauvre et trop limité. J’avoue que le créole, ayant été rejeté pendant plus de 200 ans dans l’ombre du Français, n’a pas atteint son potentiel. Mais je me demande aussi si en 1803, Haïti était prêt pour son indépendance, si sous le président Simon Haïti avait toutes les infrastructures pour accueillir l’électricité, si en 1991 Haïti était prêt pour la démocratie ???? Dans le temps on aurait pu répondre non a toutes ces questions mais la vérité est que nous avons tenté ces expériences parce qu’elles étaient nécessaires. Bien sûr le chemin n’a pas été facile mais nous sommes tenus.

 Et si nous avions tenté cette expérience de la CARICOM avec le créole, ce sont des universitaires que nous aurions mis au travail, des experts en langue pour qu’ils puissent mettre le créole « a jour ». Cet élan aurait sans doute prouvé à nous même et au monde que nous pouvons porter un projet avec nos têtes comme nous l’avons fait avec nos bras pour ce bois supplanté d’un drapeau. Malheureusement, notre président a choisi de  condamner notre pays a continuer a subir l’histoire au lieu de l’écrire. Aurons nous un jour droit à une explication sur les raisons ayant poussé cette décision de propulser le français sur la scène des caraïbes ? J’en doute et on s’en fout presque d’ailleurs car nous allons bientôt faire un autre carnaval des fleurs, et c’est ce qui compte……


                                                                                                            Alain Menelas

Monday, February 18, 2013

La Pause Histoire ( le tremblement de terre de 1770)




Le 2 juin 1770, jour de la pentecôte, un puissant tremblement de terre secoua Port-au-Prince et plusieurs régions du département de l'Ouest. Les secousses commencèrent vers 7 heures du soir et dureront toute la nuit. Environ 200 personnes trouveront la mort pendant ces secousses. Les habitants des bourgs environnants envoyèrent des vivres a Port-au-Prince. Apres les premières secousses, la Grande Rivière qui traverse la plaine du Cul de Sac vit le niveau de ses eaux baisser considérablement. La rivière demeura a sec pendant seize heures puis vit ses eaux remonter rapidement et déborder avec une grande violence. Pendant les quinze jours suivant, les habitants du département de l'ouest ressentirent des dizaines de secousses par jour. Les Habitants de Port-au-Prince vivront pendant les mois qui suivent sous des tentes et dans très peu de temps, la ville fut reconstruite avec des maisons en bois. Les séquelles physiques du tremblement de terre disparurent complètement de la ville.

Source: Thomas Madiou, Histoire d'Haiti, Tome 1

Sunday, February 17, 2013

                The electoral impasse in Haiti. (How to cheat by the rules 101).



If there is one aspect of Haitian politics that I have not really followed recently, it is the creation of the new permanent electoral council. I haven’t followed it because I understood from the beginning where it was heading. In Haiti, before each election, a provisory electoral council is put in place through a consensus of the different branches of government. Its mission consists in organizing fair election and its members usually come from different sectors of national life.
The permanent electoral council's mission and members are quite the same, except that members don't get rotated with each new government; their mandate is to last at least 10 years. And this is why, today, it is so difficult to find a consensus between the executive branch (under Martelly's control) and the legislative branch (an offspring of Inite and some other political parties). People tend to see elections in Haiti as a "selection"; however, it is not quite one. During the Duvalier times maybe it was but after 1986, elections have become a contest of cheaters; candidates look for clever ways to put ballots in the electoral boxes.
To help you understand this, I want you to think about a soccer game were both teams are trying to cheat their way into winning; if the referee is impartial, the most obvious cheats will be discarded but there are still chances that the less obvious ones will go unseen. Now, imagine that one of the teams get to choose a referee; well that team will chose a person that is closer to its own interest so that their blatant cheats can go unsanctioned while those of their opponents will. And that's exactly what's happening today when it comes to the appointment of the permanent electoral council; this council is the referee and this one can get to officiate for 10 years. Therefore, both, party in power and opposition claim to be fighting for an impartial council but in reality both are looking to have the referee on their side for the next 10 years. Both sides know they are going to cheat anyways but if the rule enforcer is your side, you can always cheat.... by the rules

Saturday, February 16, 2013

http://www.economist.com/blogs/americasview/2013/02/music-and-politics-haiti



Music and politics in Haiti

A sanitised Carnival

http://www.economist.com/blogs/americasview

A very interesting blog to follow


I decided to start a blog because of my innefable love for reading and writting. I intend to use this space as a medium for my opinions on Haitian politics, economics and history.